La crise sanitaire a montré les limites d’un État omnipotent, gouvernant par la crainte, sous la tutelle des experts. Contraint de se « réinventer », l’État tourne en rond. Quand le Premier ministre appelle l’administration à « écouter les territoires », il demeure dans le logiciel contrôleur de l’État gestionnaire. La France ne retrouvera l’espérance que dans une société réellement subsidiaire, bâtie sur la confiance. Voici notre Tribune parue dans le FIGAROVOX le 25 septembre 2020