Avec notre analyse comparative
Le choix qui s’offre aux prochaines élections européennes est déterminant : soit laisser l’Union européenne devenir une composante hypercentralisée d’une nouvelle gouvernance globale post démocratique, soit protéger les peuples de cette ambition pour leur conserver leurs libertés et leurs identités, respectant leurs diversités. Pour cela, il faut faire le choix de la vraie subsidiarité !
Pour les français qui n’ont pas les idées claires sur les « Europe » possibles, à l’approche des élections voici les quatre options sur l’Europe qui s’offrent à vous :
1- Le néo-fédéralisme européen : C’est l’idée d’une entité européenne hypercentralisée sans états fédérés. Dans le cadre néo-fédéraliste, l’échelon national a vocation à disparaître. Pour y parvenir, une révision des traités est envisagée au lendemain des élections européennes.
Les partisans qui défendent cette option :
Valerie HAYER et RENAISSANCE/RENEW avec le MODEM…
Raphaël GLUCKSMANN, PS et ses alliés européens du groupe APSD
Marie TOUSSAINT, EELV et ses alliés Verts européens
2- Le fédéralisme européen classique : il s’agit de maintenir un statu quo textuel mais qui à terme, compte tenu de l’architecture actuelle des traités, et notamment du « biais » juridique constitué par l’article 5.3 du traité sur l’UE, a vocation à vider les états de leurs souverainetés. Dans les textes européens actuels, malgré un affichage trompeur, la compétence des Etats a vocation à devenir résiduelle.
Ses partisans :
Une partie de LR et du PPE sous l’impulsion d’Ursula Van der Leyen ou de Mario Draghi
Manon AUBRY, LFI et ses alliés u groupe LGPE
3- Le confédéralisme démocratique européen : Il s’agit d’une Europe des Nations qui applique convenablement le principe de subsidiarité et au sein de laquelle comme en Suisse, la compétence générale reste aux Etats, de même que l’autonomie sociétale, et qui partage certains enjeux dans des programmes coordonnés (Défense, Immigration, Technologie, Environnement) sans obligations contraignantes sinon partagées.
Ses partisans :
François-Xavier BELLAMY et une partie de LR et du PPE anti Ursula VDL
Marion Maréchal, Reconquête et ses alliés du CRE.
Jordan Bardella, Rassemblement national et ses alliés du groupe ID
Léon Deffontaines, Parti Communiste Français
4- FREXIT : Il s’agit de faire un choix définitif de sortie pure et simple de l’UE.
Ses partisans :
François Asselineau, UPR
Florian Philippot, Les Patriotes et VIA
Pour l’élection, voici les deux questions auxquelles il faudra répondre :
- Où vous situez vous dans ce panorama électoral ?
- Quel choix responsable faire entre les options ?
Comme nous sommes le laboratoire d’idées de la responsabilité personnelle, nous vous proposons notre réflexion répondant à la question : « Comment voter en responsabilité » ?
Dans cette élection, comme nous l’avons énoncé, c’est en suivant le principe de subsidiarité (principe chrétien si l’en est) que nous pouvons retrouver un sens au projet européen. Ainsi dans le panorama électoral qui nous est proposé pour cette élection, notre intuition nous porterait à soutenir les options qui défendent l’idée d’un confédéralisme européen. Il reste à chacun de s’approprier en détail du contenu des programmes et du contexte institutionnel qui permettrait le retour à l’application véritable du Principe de Subsidiarité.
Nous défendons l’idée d’une éthique de la responsabilité personnelle.
C’est notre grandeur et notre dignité, faire des choix en âme et conscience, c’est Vivre dans la vérité. Et nous nous égarons chaque fois que nous nous y dérobons, que nous nous cachons derrière une prétendue responsabilité collective.
Dans l’enseignement Chrétien, la parabole du bon pasteur et des bergers mercenaires est pourtant claire.
Elle est le 3ème texte de l’évangile à avoir à l’esprit concernant nos responsabilités qui s’exercent dans 3 domaines.
Le 1er, fondamental, est le déploiement de nos talents, suivant la parabole des Talents de saint Matthieu (ou des Mines chez saint Luc). Au soir de notre vie, nous rendrons compte de la bonne utilisation de nos dons, des capacités que nous avons tous reçues.
Le 2ème texte, qui suit dans l’évangile de saint Matthieu, est la parabole du Jugement dernier, qui dit le 2ème domaine dans lequel notre responsabilité est engagée : l’attention aux pauvres, aux malheureux, le partage avec ceux qui ont faim, qui sont nus, étrangers, seuls, abandonnés. Cette attention aux pauvres comprend la protection des petits, figurés par les brebis dans la parabole du bon pasteur. La brebis est un symbole de vulnérabilité.
Nous n’avons pas cet instinct. Nous ne sommes pas des créatures conduites par l’instinct : nous avons la liberté de nous perdre, et la responsabilité d’apprendre à nous diriger.
La parabole du Bon Pasteur nous indique alors le 3ème domaine dans lequel notre responsabilité est engagée, à savoir le choix de nos amis, de nos modèles et de nos maîtres, le choix que nous faisons, adultes, des personnes que nous écoutons, que nous suivons, que nous admirons. C’est le premier lieu d’exercice de notre liberté.
Il ne suffit pas de dire qu’il faut protéger les petits : il faut se reconnaître soi-même fragile et vulnérable, pour se garder soi-même, se protéger, s’éloigner et se séparer du mensonge et du mauvais jugement.
Vivre dans la Vérité, c’est ce qui nous anime à l’IEP, c’est pourquoi nous vous avons proposer notre dossier sur l’Europe : La subsidiarité, la seule solution pour l’Europe. Ceci pour aider à exercer votre jugement critique.
La conscience était vive dans les temps passés, et peut-être excessive, des personnes qu’il valait mieux ne pas fréquenter. C’était même un aspect essentiel de l’éducation : attention à qui vous voyez, qui vous écoutez, que consciemment ou non vous cherchez à imiter. Car vous avez plus de chances de devenir comme eux qu’eux comme vous.
Attention aux ‘attelages disparates’. « Ne formez pas d’attelage disparate avec des incroyants » (2 Co 5, 6). Ce sont deux dangers à éviter : l’entre-soi, dont on fait si grand cas, et la perte d’identité, la dilution dans le monde.
Gardons-nous au soir de notre vie de nous réfugier dans le déni comme nos premiers parents quand l’homme a répondu à Dieu : « c’est la femme qui m’a donné du fruit de l’arbre » et la femme : « c’est le serpent qui m’a trompée » (Gn 3, 12-13), et gémir semblablement : ‘je n’y suis pour rien, ce sont les autres qui m’ont entraîné’ …
Il reste à faire votre choix en votre âme et conscience !
Voici les résultats de notre analyse comparative des 8 candidatures / programmes principaux !
(En espérant que notre travail vous y aura aidé).
Note méthodologique :